La chapelle Marie-la-Misérable
La chapelle Marie-la-Misérable
La chapelle doit son existence à la vénération d’une jeune femme Marie, recluse, accusée à tort par le fils du châtelain du lieu qui avait des vues sur elle, et condamnée à mort. Pris de remords, au bord de la folie, celui-ci se voit guéri alors qu’il se recueillait sur la tombe de sa victime. L’innocence de la recluse étant prouvée et proclamée, on vient vénérer “Marie-la-Malheureuse”.
C’est sur sa tombe qu’est édifiée la chapelle au début du XIVe siècle. Elle sera plus tard dédiée à Notre-Dame des Sept Douleurs, comme en témoigne le retable installé dans le chœur actuel, qui date, lui, de 1609. Au centre du retable, sept médaillons représentant les sept douleurs de la Vierge entourent Marie au cœur transpercé, tandis que les panneaux latéraux présentent l’histoire de Marie-la-Misérable.

En 1910, la chapelle est classée par la Commission Royale d’Art et Archéologie. Et en 1925, les assomptionnistes en prennent possession ainsi que la petite maison annexe.
Aujourd’hui, la chapelle est fréquentée régulièrement. Elle est un lieu de prière et de recueillement et est appréciée pour son acoustique. Notons encore que chaque année, aux alentours de la fête de Pâques, un pèlerinage est organisé en l’honneur de Marie-la-Misérable.
